Le Maroc

FES, MARRAKECH, RABAT ET MEKNÈS
De la plus ancienne à la plus récente
VOICI LES QUATRE VILLES IMPÉRIALES


Fès, fondée par le sultan Idrisside Idris Ier entre 789 et 809, capitale des dynasties Idrisside, Mérinide, Wattasside et, périodiquement, alaouite, elle est aussi le siège du gouvernement Idrisside entre 1465 et 1471 ainsi que du pouvoir dila'ite entre 1659 et 1663.
Fès est la capitale spirituelle et scientifique du royaume chérifien.
Cette ville culturelle est l'une des villes impériales les plus fascinantes du Maroc. Entre la visite des tombeaux mérinides et la nécropole en ruine.
Fès se dévoile aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des remparts. Fès a rayonné pendant longtemps sur le monde arabe autant sur le plan religieux que culturel. Fès se visite toute l'année, cependant le printemps et l'automne restent les saisons les plus agréables pour y séjourner.



Marrakech, fondée par le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin en 1062, capitale des dynasties Almoravide, Almohade et Saadienne, elle fait également office de seconde capitale sous les Mérinides et les Alaouites.
Marrakech est la ville ocre du royaume avec sa célèbre place Jemaa el Fna où domine la Koutoubia. Moins connus que le centre ville, les tombeaux saadiens des princes et princesses vous offriront un autre regard sur Marrakech. Le palais de la Bahia et la Medina vous feront découvrir le faste d'un temps révolu. On prend plaisir à se balader le long des 14 km des remparts de la médina aux 14 portes.



Rabat, fondée par le sultan almohade Abd al-Mumin en 1150 et agrandie sous Yaqub al-Mansur dans le but de devenir sa capitale, elle ne deviendra ville impériale que sous le sultan alaouite Mohammed III, avant de devenir la capitale du Maroc au XXe siècle.
Rabat est la ville verte, actuelle capitale administrative du Maroc qui vaut pourtant le détour. Cette ville moderne est aujourd'hui mondialement connue pour sa tour Hassan II qui est le plus grand édifice de la ville.



Meknès, fondée en 711 puis agrandie par le sultan alaouite Ismaël ibn Ali qui en fit la capitale du Maroc de 1672 à 1727.
Meknès est la capitale ismaélienne de l'Empire chérifien qui compte aussi parmi les plus belles villes impériales du Maroc. Située à 60 km de Fès, Meknès a été façonnée à l'image du sultan Moulay Ismaël souvent comparé à son contemporain Louis XIV pour l'entreprise de grands travaux dans la ville.
Aujourd'hui, par ses palais, ses mosquées, ses fontaines, ses terrasses, ses jardins, ses écuries, ses magasins.

Vous pourrez également vous ressourcer dans la campagne verte, une campagne généreuse à la vue imprenable sur les oliviers et l'antique cité romaine de Volubilis.



LES ARMOIRIES DU ROYAUME
Timbre : Couronne royale marocaine d'or, ornée de perles de gueules et de sinople alternées et surmontée d'une étoile pentalpha d'or.
Le pentalpha est une grande étoile à cinq pointes, connu chez les Juifs et les musulmans sous le nom de signe de Salomon....
Le pentalpha signifie que le propriétaire du sceau est fils de Salomon.
Écu : De gueules avec en chef un soleil naissant à quinze rayons d'or sur champ azur, soutenu d'une fasce divisée voûtée de sinople, fuselée d'or et d'argent, le tout surchargé d'un pentalpha de sinople.
Soutiens : Deux lions au naturel : celui de dextre étant de profil et celui de senestre est léopardé.
Devise : SI VOUS GLORIFIEZ DIEU, IL VOUS DONNERA LA GLOIRE (verset 7 de la sourate 47 du Coran)
Autres éléments : Bordé de lambrequins d'or soutenus de deux cornes d'abondance.
Usage : Roi et Gouvernement



LES MEILLEURS MOMENTS POUR DÉCOUVRIR LE MAROC

Les saisons les plus agréables pour découvrir le Maroc sont le printemps (avril-mai) et l'automne (septembre-octobre). Le cœur de l'été est très agréable sur le littoral et très étouffant à l'intérieur du pays.
Par ailleurs, si la saison hivernale est particulièrement clémente en journée à Marrakech, plus au sud, les nuits affichent en revanche des températures très fraîches.
Le Haut Atlas connaît une forte amplitude thermique entre l'été (très chaud) et l'hiver (très froid).
Le mois du ramadan pose parfois quelques difficultés pour le voyageur, en premier lieu pour se restaurer entre le lever et le coucher du soleil.


LE CLIMAT

Si sur le littoral atlantique, les températures sont pondérées par les brises marines, le thermomètre monte parfois bien davantage en cours de journée dans le centre du pays où la chaleur est souvent accablante en été, à plus forte raison lorsque soufflent les vents du Sahara (sirocco ou chergui).
Les précipitations sont parfois abondantes dans le Rif et au nord du Moyen Atlas, où seuls les mois d'été sont vraiment secs.
Une courte saison des pluies s'étend généralement entre novembre et janvier.


LA FAUNE
La diversité de la faune est en principe un véritable trésor, mais elle est absolument mise à mal par toutes sortes de destructions. Parmi quelques espèces exceptionnelles, on peut citer :
• les échassiers
• le flamant rose
• le dromadaire
• le chacal doré très menacé car il a disparu entièrement dans certaine régions... Au Maroc, on le confond avec le loup qui n'existe pas en Afrique.
• la hyène rayée, en voie rapide d'extinction
• le fennec très rare.
• le renard de Rüppell, très rare
• le renard roux
• le Lynx caracal, menacé d'extinction.
• le serval, menacé d'extinction.
• la panthère, menacée d'extinction dans l'indifférence totale.
• la gazelle dorcas et gazelle de Cuvier en raréfaction
• le macaque berbère ou magot, menacé par la mort lente de la cédraie et les captures par les trafiquants.
• le dauphin
• la sous-espèce du cobra d'Égypte, Naja haje legionis ou cobra d'Afrique du Nord s'est considérablement raréfiée et a disparu de régions entières. Victime des spectacles hérités, sévissant encore dans certains hôtels, et sur la place Djemaa-El-Fna de Marrakech.
• De nombreuses couleuvres et quelques vipères. Au Maroc, contrairement aux préjugés locaux, la majorité des serpents sont inoffensifs (17 espèces sur 25) et les quelques espèces de serpents venimeux existantes n'attaquent jamais.
Une espèce de tout petit boa fouisseur, Eryx jaculus
• Les requins
• Une trentaine d'espèces de scorpions (de nouvelles espèces sont presque chaque année identifiées au Maroc), dont une ou deux seulement sont potentiellement dangereuses pour l'homme (Exemple l’Androctonus mauritanicus), notamment pour les petits enfants. Toutefois, un scorpion n'attaque presque jamais.
• Le lion de l'Atlas a disparu (exterminé) à l'état sauvage, le dernier en 1943. Il en existe toutefois bien que mélangés avec d'autres sous-espèces une cinquantaine dans différents zoos du monde dont une vingtaine au zoo de Témara. Des gravures récemment découvertes dans des grottes près de Ouarzazate indiquent que des crocodiles, des léopards et des éléphants vivaient dans ces lieux avant leur extinction naturelle ou leur extermination par l'homme. Des gravures similaires existent également dans tout le Sahara. Par contre, les oiseaux sont encore relativement très présents avec une grande diversité d'espèces, bien que l'Autruche à cou rouge ait été totalement exterminée, ainsi qu’au Sahara l'Outarde houbara.
• Un assez grand nombre d'espèces de serpents et de lézards sont présentes au Maroc, dont un pourcentage important d'endémiques. Toutefois nombreuses sont les espèces menacées. Elles sont victimes de l'ignorance, de la cruauté et de l'irresponsabilité en matière d'écologie.


LA FLORE
Le Maroc possède une flore riche du fait de sa position stratégique, en effet il possède deux façades maritimes totalisant plus de 3500 km dont 500 en Méditerranée il reçoit de ce fait les courants chargés de pluie de l'océan qui s'accumulent contre la barrière montagneuse de l'Atlas ce qui permet de fortes précipitations à Rabat, Casablanca, Fès et la formation des neiges à Ifrane et Azrou et dans les hauts sommets de l'atlas, pendant que le sud et l'est restent arides. Plus de 4500 espèces configurent la flore marocaine. Les variations du climat et du relief sont des éléments fondamentaux pour expliquer une telle richesse florale. L'intérêt botanique du Maroc est intense et on citera seulement les 2 500 000 hectares de forêt qui contiennent:
• des cèdres
• des palmiers
• des thuyas
• des dattiers
• des amandiers
• des figuiers
• des oliviers
• des acacias
• des chênes-verts
• des pins
• l'eucalyptus
• des arbousiers
• l'alfa et l'endémique arganier, dont le Maroc est le seul pays au monde à disposer de cette espèce et qui est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. La forêt représente environ 15 % de la surface totale.


LA CUISINE MAROCAINE
Elle est l'une des plus riches et savoureuses qui soient. Les Bédouins ont introduit les dattes, le lait et le pain.

Les Maures ont apporté les olives, huile d'olive, noisettes, amandes, fruits et herbes aromatiques qui sont les ingrédients de la cuisine andalouse,

Tandis que les Arabes ont enrichi cette gastronomie de la saveur des épices, comme le ras el nahout, subtil mélange utilisé pour relever les tajines.

L'influence berbère se retrouve dans les plats les plus répandus. Le plus connu est le couscous, où se côtoient les saveurs de la semoule cuite à la vapeur, de la viande, de légumes parfumés et d'un condiment épicé, la harissa.
Les délicieux tajines sont des ragoûts de viande parfumés aux herbes aromatiques et longuement mijotés dans des plats en terre cuite.
Il en existe une infinie variété. Poulet-citrons confits et agneau-pruneaux-amandes en sont les variantes les plus courantes.
Le méchoui est un agneau (ou un veau) rôti entier, qui cuit lentement à la broche.
Autre spécialité berbère, la harira est une soupe roborative à base de tomates, d'oignons, de safran et de coriandre fraîche, souvent agrémentée de lentilles, de pois chiches et d'agneau.
Elle est traditionnellement servie pour rompre le jeûne, lors du ramadan.
La pastilla est certainement l'un des plats les plus raffinés de la cuisine marocaine. Il s'agit d'une tourte sucrée-salée composée de ouarka (brick ou couches de pâte très fines) couvertes de morceaux de pigeon ou de poulet.
Le choix de pâtisseries est très vaste.
Les pâtisseries sont en général à base de miel, d'amandes, de cannelle et de fleur d'oranger et délicieusement accompagnées d'un thé à la menthe.

LA RELIGION

De tous les sons qui assaillent le visiteur à son arrivée, c'est certainement l'appel à la prière qui laisse l'impression la plus forte. Né au VIIe siècle, l'islam est la religion de près de 99% des Marocains et puise aux mêmes racines que le christianisme et le judaïsme. Le Coran (Qur'an), livre saint révélé par Dieu à Mahomet, comporte de nombreuses références à des personnages de la Bible et de la Torah.
L'islam compte 5 principes (les "5 piliers").
- La profession de foi en Dieu et en Mahomet son prophète
- Les 5 prières quotidiennes
- L'aumône aux pauvres
- Le jeûne du ramadan
- Le pèlerinage à La Mecque, ou hajj, au moins une fois dans la vie.

L'islam connut à ses débuts un schisme majeur qui divisa les croyants en deux courants qui sont les sunnites et les chiites. Cette rupture résulta de la lutte de pouvoir livrée par Ali (cousin et gendre de Mahomet) contre la dynastie montante à Damas, les Omeyyades. Le chef de ces derniers fut reconnu comme légitime successeur de la tradition ("sunna"). L'islam sunnite est la branche la plus répandue et considérée comme "orthodoxe" est le courant dominant aujourd'hui au Maroc.

LES ARTS

À côté des traditions artistiques arabes classiques, le Maroc a développé des formes d'expression qui lui sont propres, notamment dans le domaine musical.

La musique gnaoua, née à Marrakech et Essaouira, était à l'origine pratiquée par les esclaves, au moment de retrouver la liberté.
Les Berbères ont développé leur propre forme d'expression musicale en mêlent les chants et les poésies d'une génération à l'autre, bien avant l'arrivée des Arabes.
Aux sonorités de la derbouka, des tabalas, des bendirs (tambours arabes) et de l'amzhad (violon à corde unique), et qui se joue encore lors des moussem (pèlerinage, fête en l'honneur d'un saint homme).

Les dynasties marocaines successives ont laissé au pays un exceptionnel patrimoine architectural religieux. La splendide salle de prière hispano-mauresque de la mosquée Karaouine, à Fès, date de l'époque almoravide (XIe-XIIe siècle). Le style arabo-andalou atteignit son apogée avec les Almohades (XIIe-XIIIe siècle), à qui l'on doit la célèbre mosquée de la Koutoubia à Marrakech, et son ancien minbar (chaire) incrusté d'argent et d'ivoire. Yacoub al-Mansour fit par la suite achever la casbah de cette même ville et ériger la grande muraille qui ceint la ville de Rabat. L'époque mérinide (XIIIe-XVe siècle) vit des mosquées sortir de terre à Fès, Marrakech, Meknès et Salé, ainsi que de nombreuses médersas (écoles coraniques). Le sultan Moulay Ismaïl fut le plus prolifique des Alaouites, la dynastie établie en 1666 qui règne encore actuellement. Il dota son empire de casbahs et se fit bâtir un somptueux palais à Meknès.

Les villes d'Agadir, d'Essaouira, de Safi et d'El-Jadida (l'ancienne Mazagan) possèdent pour leur part des vestiges d'architecture militaire européenne.
Si vous vous promenez dans le quartier du boulevard Mohamed V ou de la rue le Prince, levez les yeux. Vous verrez ces superbes constructions au-dessus des boutiques. Ce sont surtout les façades qui ont un intérêt primordial dans ce genre de construction (Art Décoratif) coupoles, colonages, petits balcons, belvédères, arcades. Pour préserver cette richesse architecturelle, bon nombre de bâtiment, immeuble ou villa ont été inscrits ou classés comme patrimoine culturel.

Enfin, le roi Hassan II fit réaliser entre 1988 et 1993 la grande mosquée qui porte son nom à Casablanca. Conçue sur les plans de l'architecte français Michel Pinseau, elle peut accueillir jusqu'à 25 000 fidèles.



FÊTES ET FESTIVALS
JANVIER
Le Nord est pluvieux et la neige rend nombre de montagnes impraticables pour les randonneurs et même pour les automobilistes. Marrakech et le Sud accueillent la plupart des touristes, en particulier autour du Nouvel An.
Marathon de Marrakech
L'animation de la place Djemaa el-Fna prend une tournure sportive quand près de 5 000 marathoniens franchissent la ligne d'arrivée de cette course annuelle. L'itinéraire suit les remparts de la ville et les allées bordées de palmiers, d'orangers et d'oliviers.

FÉVRIER
Le temps est assez maussade, mais certains endroits restent agréables, comme Marrakech et Agadir, plutôt secs et doux. Hormis les voyageurs au long cours et les citadins en week-end, les touristes se font rares.
Moussem de Sidi ben aïssa est l'un des plus grands moussem (fête) du pays se tient au mausolée du saint soufi, hors des remparts de la médina de Meknès. Ingestion de verre, morsures de serpent et scarifications rituelles ne sont plus autorisées, mais les fantasias (charges de cavaliers tirant au mousquet), les foires, les chants et les danses perdurent.

MARS
C'est le dégel dans les montagnes qui se couvrent de fleurs sauvages, les amandiers et les cerisiers fleurissent. Les vents commencent à souffler dans le désert et la vallée du Sous, et continuent jusqu'en avril.
Fête des Amandiers en fleur est une très belle fête se déroule au printemps dans l'Anti-Atlas, quand les fleurs s'épanouissent dans la région de Tafraoute. Traditionnellement organisée pour la cueillette dans la capitale marocaine des amandes, cette fête célèbre aussi le folklore local avec des chants, des danses, du théâtre et des contes.
Marathon des sables, Commençant et s'achevant à Ouarzazate, la ville du cinéma, ce marathon saharien est aussi épique que les films tournés à « Ouallywood ». Course éprouvante de 6 jours, elle a lieu en mars ou avril et traverse 243 km de désert. L'eau est fournie.

 AVRIL
La campagne est verdoyante et il fait bon partout. Les touristes sont nombreux, surtout vers Pâques quand les prix grimpent.
Festival de la culture soufie, lancé à Fès en 2007, ce festival accueille divers événements, dont des films, des conférences et des concerts de musiciens soufis du monde entier. Il se déroule dans le jardin andalou du musée Batha, aménagé dans un palais d'été du XIXe siècle.
Jardin'art : Marrakech fête le printemps avec des jardins temporaires, des spectacles inspirés par l'art du jardinage et des conférences sur la botanique. Outre les habituels piqueniques familiaux, les couples qui flirtent et le majestueux pavillon du XIXe siècle, vous verrez des expositions florales dans le jardin de la Ménara.
Trekking dans le Rif : Entre l'hiver humide du Nord et l'été torride, le printemps est idéal pour parcourir les chemins de randonnée du Rif. Vous découvrirez de somptueux paysages dans le parc national de Talassemtane, (formation rocheuse du pont de Dieu) et dans le parc national d'Al-Hoceima, plus près de la Méditerranée.

MAI
Avec la fin de la saison touristique, les prix baissent dans les hôtels et les souks, mais le plus fort de la chaleur estivale reste à venir. La température moyenne s'élève à 28°C à Marrakech, idéale pour le trekking en montagne.
Fêtes rurales durant le Festival du désert, Er-Rachidia accueille des artistes de tout le Sahara. Dans la vallée du Dadès, des guirlandes ornent Kelaâ M'Gouna lors de la fête de la Rose.

JUIN
L'été s'annonce, bien que les sommets du Haut Atlas soient encore enneigés. Le nord du Maroc et la côte sont très agréables. Pendant le Festival de Fès des musiques sacrées du monde, les hébergements sont pris d'assaut.
Festival Gnaoua et de musiques du monde. Une célébration passionnée a lieu à Essaouira le troisième week-end de juin, avec des concerts d'artistes marocains et étrangers et des expositions d'art. L'occasion rêvée d'écouter la musique gnaoua, inventée par des esclaves affranchis.
Fête des cerises, Séfrou s'éveille début juin pour la plus ancienne fête urbaine du pays. Musique folklorique, expositions artistiques, défilés, fantasias et compétitions sportives marquent la cueillette des cerises ; la fête culmine avec le couronnement de la reine des cerises.
Festival de Fès des musiques sacrées du monde qui  accueille des artistes comme Ravi Shankar et Youssou N'Dour. Les concerts des turuk sont tout aussi impressionnants. Expositions, films et débats font partie des événements.

JUILLET
La neige fond dans les montagnes et la chaleur envahit même le Haut Atlas. La température moyenne grimpe à plus de 30°C dans les grandes villes. 
Les plages sont plus aérées, mais bondées de touristes marocains et européens.
Festival des arts populaires classé par l'Unesco, cette fête de théâtre de rue est un événement typiquement marrakchi, comme un chef-d'œuvre du patrimoine culturel. 
La place Djemaa el Fna est encore plus turbulente qu'à l'accoutumée le soir du défilé d'ouverture, avec plus de 500 artistes.
Festival d'asilah, Cette grande manifestation culturelle attire près de 200 000 spectateurs pour trois semaines de spectacles, ateliers, concerts et expositions à Asilah. Par ailleurs, une fête équestre de 3 jours comprend une fantasia.

AOUT
Les températures deviennent inconfortables, avec une moyenne de 40°C à Marrakech et davantage à l'intérieur des terres. Rejoignez les plages du sud de l'Atlantique pour éviter les foules.
Le plus grand Moussem du pays, la pittoresque bourgade de Moulay Idriss, aux maisons blanchies à la chaux, s'anime de fantasias, de marchés et de musique. Cinq pèlerinages à ce moussem équivaudraient à un pèlerinage à la Mecque. Des moussem ont également lieu à Setti Fatma, au sud-est de Marrakech, et à Ouarzazate.

SEPTEMBRE
Avec l'automne, le Maroc redevient une destination prisée. Le prix des hébergements grimpe à nouveau. Les plages se vident et même le désert est plaisant avec ses brises légères et ses dattes fraîches.
Moussem de mariage
Dans le village d'Imilchil au Moyen Atlas, les jeunes Berbères cherchent un parti durant cette fête de trois jours. Tout le monde se met sur son trente et un, revêtant des capes en laine, des djellabas blanches et des bijoux élaborés.
Moussem des Hamdouchi, les confréries religieuses de deux zaouïas (sanctuaires) proches de Demnate dansent toute la journée dans la ville. Au cours du moussem de Moulay Idriss à Fès, une procession aspergée d'eau de rose traverse la médina en musique. Des milliers de pèlerins se rendent au moussem de l'oasis de Sidi Yahia, à l'est, qui s'accompagne d'une fantasia.

OCTOBRE
Autre mois prisé des touristes, bien que la pluie commence à s'installer au nord du Moyen Atlas. L'Aïd el Adha est marqué par trois jours de fêtes.
Rallye Saint-Exupéry qui a lieu fin septembre/début octobre, Tarfaya commémore l'Aéropostale, qui y faisait escale à l'époque coloniale, et son fameux pilote, l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry. Des avions s'y arrêtent alors entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal.

NOVEMBRE
Un mois animé à Marrakech et plus au sud, avec davantage de touristes partant dans le désert ou en randonnée aux alentours. Les passionnés d'oiseaux se rendent dans les marais et l'on voit passer les voyageurs qui se dirigent vers la Mauritanie.
Récoltes : Aux alentours des cascades d'Immouzzer des Ida Outanane, dans les contreforts du Haut Atlas, les villageois grimpent dans les oliviers pour secouer les branches et faire tomber les fruits. À Taliouine, une fête célèbre la récolte du safran, et vous verrez les habitants cueillir les fleurs.

DÉCEMBRE
À la fin du mois, les touristes affluent pour les vacances de Noël. La neige ferme les cols du Haut Atlas et fait le bonheur des skieurs.
Festival international du film à Marrakech, ce festival voit défiler sur le tapis rouge des stars du monde entier, de Hollywood à Bollywood. La semaine s'achève avec la remise des prix…

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